Course au large

Stoppé

mât en carboneL’anticyclone de Saint-Hélène aura été fatal à Olivier de Kersauzon et ses six équipiers partis pour la première fois à la conquête du Trophée Jules Verne détenu depuis 1994 par Peter Blake. Si son Sport-Elec a bien été bousté par un nouveau mât en carbone haut module et une nouvelle garde-robe rendant le trimaran de 27 mètres nettement plus évolutif dans le petit temps, ces modifications n’auront pas été suffisantes à l’Amiral pour sortir de l’impasse de près de 4 jours de retard sur le tableau de marche d’Enzo après 19 jours de mer à quelques 2000 milles de Bonne Espérance. Pourtant routé par le talentueux Américain Bob Rice, la fenêtre météo de ce début janvier n’était pas la bonne. Sport-Elec ne précédera Enza qu’au début de sa descente vers l’équateur, allant jusqu’à accumuler plus de 1400 milles de retard au passage de la ligne. Un temps l’espoir est revenu avec quelques 538 nautiques repris en 48 heures et l’option retenue de couper à travers l’anticyclone de Saint-Hélène pour raccourcir la route. Peine perdue. Le 19 janvier, Olivier de Kersauzon prenait la dure décision de faire demi-tour et revenir couper la ligne à Ouessant pour un nouveau départ. Si la remontée n’est pas trop lente, Sport-Elec pourrait repartir vers la mi-février. Mais ce deuxième départ tardif dans la saison risque d’être fort handicapant quand le trimaran abordera les mers du sud en fin d’été austral.

Accrocheur

Il se bat pour entamer une nouvelle saison en multicoque, mais cette fois-ci sur un bateau affûté, sinon compétitif. Bateau qui pourrait être l’un des trimarans d’occasion de 60 pieds du marché – il y en a deux ou trois – voire la construction d’un 50 pieds de large et de long. Le malouin François-René Carluer que l’on a vu l’été dernier à la barre du catamaran Laiterie de Saint-Malo/Reflets de France (ex Harris Wilson) dans Québec/Saint-Malo, est en passe de boucler son budget pour 97 et 98. Objectif avoué, les grands prix, la Transat Jacques Vabre, et la Route du Rhum dans laquelle et pour une deuxième participation, il se veut être très prêt. A moins de 25 ans, cet ex étudiant en droit au caractère «trempé», a semble-t-il su convaincre ses partenaires et quelques nouveaux de le suivre dans cette nouvelle campagne.

Chasseresse

Nous vous l’annoncions dans le dernier numéro, à la poursuite du Trophée Jules Verne à bord de Lady Endeavour Chalienge (Ex Enza), Tracy Edwards l’est toujours. Mais elle a dû reporter son départ en équipage féminin, des problèmes financiers étant intervenus quelques semaines avant le départ. L’année 97 va donc être consacrée à l’entraînement et à la recherche de subsides.

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