Les chariots de feu

Les chariots de feuTout d’abord le titre : il est emprunté à un poème de William Blake intitulé « Jérusalem ». Il n’a en apparence rien à voir avec l’histoire elle-même qui est celle de deux coureurs à pieds I. En 1980 dans l’église de St Brides, on rend hommage à Harold Abrahams, le doyen des athlètes anglais. Dans l’assistance, Aubray Montaga, un journaliste, se souvient.., il revoit la plage où Abrahams s’entrainait à ses côtés avec un autre champion, Eric Lidell. En remontant plus loin dans le temps, il se remémore le collège de Cambridge où il fit ses études en compagnie d’Harold Abrahams. « Les chariots de feu » retrace donc les destins contrastés de ces deux grandes figures de l’athlétisme anglais : Harold Abrahams et Eric Lidell. Héros des Jeux Olympiques qui se déroulent à Paris en 1924, Abrahams et Lidell parvinrent à la gloire par des voies opposées. Le premier est le fils d’un usurier. Pour la première fois, en sept siècles d’histoire du célèbre collège britannique de Cambridge, il réalise l’exploit de parcourir le périmètre de la cour d’honneur, soit 300 mètres, en 46 secondes. Un record ! Harold mériteraient normalement les honneurs de ses directeurs. Il n’en est rien. Son seul défaut est d’être Juif ! Pendant ce temps, dans un village d’Écosse, Eric Lidell, fils d’un missionnaire, né en Chine, participe à une fête folklorique. Lui aussi bat un record de vitesse. Le hasard réunira ces deux coureurs sur les meilleurs stades pendant de nombreuses années. Ils vont apprendre à se connaître. A se détester d’abord puis à s’apprécier. En effet, Abrahams court dans le seul but d’effacer sa différence ethnique. Quant à Lidell, il ne trouve sa force que dans la foi qui anime son âme et son corps. Ces deux vocations contrariées, et finalement victorieuses, illustrent l’esprit d’une génération confiante ces deux homme surent aller au bout d’eux-mêmes, de façon exemplaire, au nom d’un idéal sportif aujourd’hui menacé et pourri de toutes parts. Des images superbes et une musique à vous faire courir de joie, signée par Vangelis Papathanassiou. Malgré tout, l’ensemble manque de rythme et de souffle, ce qui est le comble pour un film dédié au monde du sport de la course à pied.

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