Le justicier de New York

Le justicier : un rôle clé au cinéma. Qu’il soit de New York, de Salt Lake City ou de Marseille, le profil est le même. Il s’agit d’un être atteint d’une forme de maladie mentale qui consiste à se croire chargé d’une mission spéciale, voire divine. Le justicier est un obsédé du ménage, il doit nettoyer tout ce qui le gêne, trouble l’ordre et la loi, son ordre et sa loi. Cela défie toutes les règles de l’intelligence et de la justice, mais c’est ainsi. Dans les meilleurs, il y a Mad Max et dans les pires il y a Rambo.Le justicier de New York Entre les deux, il y a «Le justicier de New York» : c’est Charles Bronson alias Kersey. Après avoir nettoyé la ville de ses violeurs, voleurs et assassins, l’innocent croit qu’il a guéri le mal sans s’être attaqué à ses causes. Bref, il trouve un de ses amis sauvagement assassiné dans un glauque quartier de NYC. Ce quartier est aux mains d’un gang composé de zombis, de drogués… des sida mentaux à n’en pas douter ! Kersey va livrer une guerre sans merci aux méchants. Et puisque sa petite amie a été l’une des premières victimes du gang, les circonstances atténuantes pleuvent et les coups avec. Reste que tout cela fait un film très bien ficelé, bien mené et bien joué. Question action, c’est direct ! Question violence, je vous rassure, c’est pas «Bambi» ! Espérons que ce genre d’histoires ne suscitera pas trop de vocations… Car il est d’un rare manichéisme ! Pas de risque de confondre les bons et les méchants les bons ce sont les fous furieux et les méchants ce sont les victimes !

Barquero

BarqueroAvant de réaliser «Barquero», Douglas a signé la réalisation de nombreux westerns classiques, jusque dans les années 60. Changement d’époque, changement de style, c’est l’irruption du spaghetti dans l’univers du western. Gordon Douglas change son colt de main et cela donne «Barquero» sans Clint le craquant, mais avec Lee Van Cleef (et sans Arpels), le rapace inquiétant. L’action se déroule dans une petite ville du Far West. Une bande d’outlaws sème la terreur et massacre la population. Pourchassée par quelques courageux, la bande prend la fuite non sans avoir embarqué un otage au passage. L’otage s’appelle Roland, comme dans la chanson, et les outlaws menacent de le supprimer si un dénommé Travis ne met pas une barque à leur disposition pour traverser la rivière Paria — joli nom pour une rivière. Or, Travis est amoureux de la femme de Roland, la belle Anna. Celle-ci promet à Travis d’être à lui s’il sauve son mari. Travis sauvera la peau de Roland et Anna devra tenir sa promesse… Bon western, diablement bien interprété, mêlant subtilement l’aventure, l’amour, la violence et le reste.

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