Burt Reynolds a frôlé le ridicule

Reynolds As BanditVoir l’échec retentissant de Burt Reynolds et Clint Eastwood pour «Haut les flingues» de Richard Benjamin. Mauvaise alchimie. Si Clint en sortait intact — parce que c’est impossible autrement et en toute objectivité ! — Burt Reynolds, d’habitude excellent acteur, frôlait le ridicule dont on se relève difficilement. En France, même s’il est maintenant reconnu que le tandem roule, on relève également quelques erreurs de parcours : Jugnot et Serrault ont accompagné Zidi dans l’échec des « Rois du gag » et n’ont d’ailleurs eu aucun succès en 1985. En revanche, «Les ripoux» et le tandem Noiret/Lhermitte ont fait un malheur. Tout comme «Marche à l’ombre» de et avec Michel Blanc et Gérard Lanvin, sans oublier «La chèvre» de Francis Veber avec Pierre Richard et Gérard Depardieu, «Les spécialistes» de Patrice Leconte avec Bernard Giraudeau/Gérard Lanvin ou même, plus récemment, «Les frères pétard» d’Hervé Palud avec Lanvin/Villeret. En avant pour les duos gentil/méchant, gros/athlète, etc. Sauf ce petit rusé de Pierre Richard qui nous a balancé un «Jumeau» avec lui et lui ! Il jouait le tandem à lui tout seul. Pas de risque, il ne craignait pas trop dese faire de l’ombre… Mais ça, on le fait une fois, pas deux !

Couples réalisateur/ interprète

Est-ce l’amour qui les guide… est-ce seulement lui ? L’amour, la nécessité, la facilité, l’argent… en tous cas, les exemples foisonnent et les artistes et leurs égéries sont encore plus nombreux qu’on ne le pense. Woody Allen et Diane Keaton se sont aimés : il y a eu «Woody et les robots», «Guerre et amour», «Intérieurs», «Annie Hall» et «Manhattan». Après est venue Mis Farrow et, avec elle, «Broadway Danny Rose», «Hannah et ses sœurs», «Comédie érotique d’une nuit d’été», «Zelig» et «La rose pourpre du Caire». Qui s’en plaindrait ? John Cassavetes et Gens Rowlands ont eux aussi toujours collaboré étroitement. Elle est le souffle de Cassavetes et elle estprésente sur la majorité des chefs-d’œuvre de son mari, de «Love streams» à «Gloria» en passant par le sublime «Une femme sous influence»… et encore beaucoup d’autres. Une carrière, une vie qui se fait du cinéma, le rêve ! Au détour de chaque Lelouch se cache depuis quelque temps une Bouix. Dans «Edith et Marcel», «Viva la vie», «Les uns et les autres», «Partir, revenir», Lelouch dirige sa Bouix sans pareil. Quant à Chabrol, il nous ressort sa Stéphane Audran préférée sous le moindre prétexte, et on n’a rien contre.

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